vendredi 25 novembre 2011

"Ce que je veux, ce ne sont pas des diplômes mais une attitude positive" !

A Londres, un homme d’affaires explique pourquoi il préfère donner du travail aux étrangers plutôt qu’à ses compatriotes.

Un rapport publié récemment par le Chartered Institute of Personal and Development de Londres déclare que les propriétaires d’entreprises Britanniques préfèrent employer des étrangers plutôt que des autochtones à cause de "l'attitude positive" des premiers. Le gouvernement de M. Cameron se dit "préoccupé" par les derniers chiffres du chômage dans le pays. D’après une source, "il est difficile dans les conditions actuelles de prévoir des reformes en vue du bien-être de la population lorsqu’il y a un tel afflux d’étrangers".



CHARLIE MULLINS, propriétaire de Pimlico Plumbers de Londres, a déclaré que "pour les jeunes Britanniques, il est préférable d’être footballeur et gagner ainsi beaucoup d’argent que s’esquinter au travail pendant toute la journée pour un salaire qu’ils jugent dérisoire". Le nombre d’employés étrangers de Pimlico Plumbers, leader Britannique de la plomberie a doublé "simplement à cause du manque d’une bonne éthique de travail de la part des candidats Britanniques". 


Agé de 52 ans, Charlie Mullins compte 200 membres de staff dans son entreprise. Il a reconnu qu’il trouve intéressant d’engager les étrangers puisqu’ils sont prêts a travailler dur, ce à quoi nombres de candidats Britanniques ne sont pas disposés. Le problème, dit-il ne consiste pas en la présence de personnes qui "ne peuvent pas travailler" mais plutôt qui "ne veulent pas travailler".


L’homme a informé le "Mail" que le nombre de travailleurs étrangers employés au sein de son entreprise a doublé au cours de deux dernières années, passant à 40 soit 20% du total. La majorité d’entre eux viennent d’Afrique du Sud et œuvrent comme plombiers ou comme négociants, travails qui conduisent à un salaire annuel de £ 50.000 ou £ 70.000.
Il a ajouté que ces étrangers veulent à tout prix augmenter leurs ressources et effectuent donc des heures supplémentaires. Il par contre dit que nombre d’autochtones qui sont passés aux interviews n’avaient pas une attitude positive et exigeaient un salaire très élevé. "Beaucoup de ces jeunes interviewés n’avaient jamais travaillés de leur vie. Mais beaucoup d’entre eux ont des diplômes d’université. Moi, je ne veux pas des gens bradés de diplômes mais une 
attitude positive".




KEITH ABEL, propriétaire de Organic Greengrocer, a été obligé de recourir aux étrangers puisqu’il avait du mal à trouver des jeunes Britanniques disposes à combler les places vacantes. D’après lui, les jeunes sont pris au pièges par les apparents avantages qu’offrent le système social et ainsi personne n’est prêt à se mettre debout tôt le matin pour un travail qui paie £ 7 l’heure quand on peut obtenir gratuitement l’aide gouvernementale. "Les gens semblent ne pas vouloir commencer par le travail qu’ils considèrent comme manuel. Et pourtant, Terry Leaky, le patron de Tesco, a bien commencé en fabriquant des étagères. Le début est toujours modeste".


"La vérité est que le travail le mieux rémunéré est donne a ceux qui commencent par le bas échelon. Mais il existe une sorte de résistance de la part des jeunes d’aujourd’hui de pouvoir commencer en bas et de progresser avec le temps", a-t-il déclaré.


Traduit de l’article "Meet the British bosses who say give us foreign workers every time" paru dans le "Mail" de Londres le 17/11/2011

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