dimanche 20 novembre 2011

Le Mozambique expulse des travailleurs Sud-Africains




Le ministère de Travail mozambicain vient d’annoncer  ce 17 novembre l’expulsion de 115 travailleurs illégaux. Leur employeur sud-africain a été obligé de payer des amendes s’élevant à plus de R9 millions. Le ministère de Travail a déclaré que "ces 115 travailleurs dont la majorité sont Sud-Africains et philippins furent amenés illégalement dans le pays par l’entreprise Sud-Africaine Kentz-Engineers & Constructors". Celle-ci est un sous-traitant du géant minier brésilien Vale Mocambique situé à Moalize, dans le Nord-Ouest du pays.

Les inspecteurs de travail ont constaté lors de leur enquête que les normes de travail n’étaient pas convenablement respectées par l’employeur. Les travailleurs n’avaient pas droit ni aux congés réglementaires ni au repos de weekend. Ils n’avaient pas non plus de tenue appropriée pour leur travail. Quant aux travailleurs autochtones, ils n’étaient pas couverts par la sécurité sociale. Les amendent s’élèvent donc à 34 millions de meticals (soit R9.200.000) à payer endéans 30 jours.

Il est courant que les entreprises minières mozambicaines recourent aux travailleurs Sud-Africains à cause de leur expérience dans le métier. Mais aux yeux des autorités du pays, les travailleurs étrangers ne s’avèrent pas toujours indispensables. En octobre dernier, 51 travailleurs illégaux employés par la compagnie minière irlandaise Kenmar’s Heavy Sands Project, située dans le nord avaient été expulsés. Cependant Kenmar’s fit savoir plus tard que les travailleurs en question n’étaient pas engagés par elle mais plutôt par son sous-traitant. Leurs nationalités ne furent pas divulguées. 

Au début de novembre, le maire de la ville nordiste de Nacala avait déclaré pour sa part être à la recherche d’environ 400 travailleurs étrangers en vue de la construction du terminal du charbon au port de la ville, étant donné la carence des compétences locales dans ce secteur.

 Traduit de l'article : "Mozambique expels SA workers" du "The Times" de Johannesburg daté du 17/11/2011

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